Le fair play et le respect des arbitres en rugby

Le rugby est un sport de combat régit par des dizaines de règles, qui ont but de favoriser la fluidité du jeu et que celui ci ne dégénère pas en bagarre générale. Le flair play, traduit français esprit sportif ou franc jeu, a été inventé par William Shakespeare dans le Roi jean en 1598. C’était donc une métaphore utilisée à propos du débat politique. Il a été ensuite employé dans d’autres domaines, y compris en sport. Qu’en est il des idéaux du fair play dans le rugby ?

Les instituteurs, le rugby en général et le rugby landais en particulier

Le rugby landais a offert plus de 130 rugbymen et rugbywomen aux différentes équipes nationales françaises. Les nombreux clubs du département ont obtenu 117 titres de champion de France toutes catégories. Ces résultats sont uniques pour un département rural, qui ne comptait que 397226 habitants en 2013 (le plaçant à la 61 ème place des départements françaisen nombre d’habitants) et dont les deux plus grandes villes, et rivales rugbystiques, Dax et Mont de Marsan, comptent chacune moins de 40 000 habitants. Ce formidable succès est le fait de l’exceptionnelle association, dès 1904, du milieu notable et du milieu enseignant pour le développement du rugby dans ce département. Un exemple pour le rugby français au XXI ème siècle ?

Pour un dopage rugbystique régulé

Le monde sportif a de tout temps été tenté par l’utilisation de produits dits dopants pour améliorer les performances des joueurs. Dans notre société qui va toujours plus vite, qui demande toujours plus d’efficacité et de rentabilité et qui rend le travail si rare, précaire et flexible, le rugby devrait être un lieu de résistance. Il l’est de moins en moins depuis l’arrivée du professionnalisme en 1995 : risque de sur médiatisation des joueurs, productivité sportive accrue, augmentation de la pression des résultats à court terme, hyper concurrence entre joueurs. Le rugby a bien changé en 20 ans. A ce titre qu’est ce qui peut empêcher en 2016 un rugbyman de se doper ? Sa santé, l’intégrité de son corps et de son cerveau. Encore faut-il qu’il soit bien informé des risques qu’il prend, s’il se dope.

Le rugby professionnel enfanté par Rupert Murdoch a-t-il définitivement tué le rugby amateur inventé par Thomas Arnold dans le collège de Rugby ?

La solidarité, le courage, le respect des autres et l’amateurisme sont les quatre idées fondatrices qui ont amené Thomas Arnold, chef d’établissement du collège de Rugby, à créer un nouveau sport éducatif et pédagogique, afin de socialiser tous les jeunes hommes qui étaient à sa charge. C’est la raison pour laquelle ce sport de combat, que l’on nomme depuis rugby, s’est toujours distingué des autres. Pourtant, quelques signes précurseurs d’une lente dégradation apparaissent sur les terrains et inquiètent.

La formation des rugbymen en France : l’ exemple du centre de formation de l’UBB (partie 1)

Pour expliquer les déboires de l’équipe de France de rugby lors de la dernière coupe du monde ou lors du dernier tournoi des six nations, on cite le plus souvent deux boucs émissaires : le top 14 et la formation des jeunes rugbymen français.

Trop de puissance, pas assez de technique individuelle, trop de joueurs recrutés à l’étranger et pas assez de joueurs français titulaires en top 14, trop d’enjeu et trop de stress pour les clubs du top 14 du fait de l’épée de Damocles que représente la descente de deux clubs en pro d2, pas assez de jeu, pas assez de passes en top 14 sont les refrains qui reviennent le plus souvent.

Concernant la formation des rugbymen, la FFR avait pourtant fait figure de précurseur dans le domaine en imposant dès 2002 aux clubs professionnels la création d’un centre de formation selon un cahier des charges bien précis.