Il faut sauver le soldat Rugby

Lors de sa dernière campagne internationale, l’équipe de France a subi un échec retentissant. Cette débâcle monumentale aura au moins servie à tirer le signal d’alarme : le rugby français est au bord du gouffre. Il faut le sauver.

Chiffres et exemples concrets à l’appui, j’ai identifié dans mes différents articles précédents les sept plaies du rugby français. Il ne tient désormais à nos quatre concurrents à la course à la présidence de la FFR qu’à sauver le rugby du cataclysme.

Comment être rugbyman pro et pluriactif dans le rugby français

Tout n’est pas négatif heureusement dans le rugby moderne. Il y a aussi dans le rugby de belles histoires de joueurs qui arrivent à être pluriactifs dans le sport professionnel de haut niveau. C’est le cas de Mathieu André, deuxième ligne du Sporting club albigeois en Pro D2. Il représente toutefois un cas d’exception dans le rugby professionnel français.

Le rugby féminin, un rugby à part entière

Depuis les années 60, le rugby féminin tente de se forger dans la douleur une place au sein du fief sexiste que représente le monde sportif. Toutefois, le nombre de licenciées ne cesse de progresser depuis quelques années. Il faut dire qu’en 2014 les médias ont enfin décidé de couvrir largement la coupe du monde de rugby féminin à XV. Depuis le soufflet médiatique est redescendu. Mais cet été, les JO de Rio montreront au monde entier que le rugby féminin, même à VII, existe bel et bien.

Amphétamines, stimulants, violences et bagarres générales dans le Rugby.

De nombreux produits dopants permettent de stimuler le cerveau. De manière générale, on classe ces produits dans la catégorie des stimulants. Ces substances engendrent toutes des troubles du comportement, qui comprennent entre autre une altération des facultés de jugement, des actes de violence et des états psychotiques. Les premiers témoignages de prise d’amphétamines dans le monde du Rugby datent des années 60. Aucune étude scientifique n’a quantifié la proportion exacte d’épisodes de violence individuelle de joueurs et surtout de phénomène de groupe de bagarre générale imputables à la prise d’amphétamine type Captagon ou Maxiton. Mais comment ne pas y voir une relation de cause à effet ?

Le rugby français aussi est en état d’urgence !

Le rugby pro a été privatisé et n’est plus un bien public. Il appartient désormais à des chefs d’entreprises et aux médias qui l’utilisent pour gagner de l’argent en le rentabilisant à outrance. Ces grands despotes, leurs commerciaux et leurs lois de la finance, ont volé les clubs, leurs infrastructures, leurs supporters, les maillots et les joueurs au peuple de l’Ovalie. Ils les ont acheté à bas prix pour en faire leurs choses et s’en servir à des desseins qui n’ont rien à voir avec l’essence même de notre sport. À qui l’ont-ils volé ? À nous toutes et tous, qui avons été éduqués grâce à ce sport. Pourquoi l’ont-ils volé : pour s’enrichir directement ou indirectement. Seuls les cyniques peuvent se réjouir de la lente dégradation du rugby français. Il était un fait social culturel, il se transforme en spectacle qui joue avec la santé de ses acteurs, les rugbymen.

Le rugby est-il encore compatible avec les études ?

Le rugby universitaire et des publics schools anglaises ou celui des instituteurs et des professeurs de collège du midi de la France a disparu. Pour un jeune aspirant espoir d’un des trentes centres de formation de rugby professionnel, la poursuite de ses études relève d’un véritable parcours du combattant. Damien Criottier, demi d’ouverture du club de rugby de La Seyne peut en témoigner.

Le chômage des rugbymen professionnels

Le rugby professionnel est devenu un monde sans pitié et de plus en plus brutal, qui laisse de plus en plus de joueurs sur le bord des routes de l’Ovalie. Le chômage des rugbymen augmente et leurs conditions de travail se dégradent. Les jeunes espoirs du rugby ont tout intérêt à penser à leur reconversion dès le centre de formation. Anthony Bourliaud, espoir du rugby français, fait parti des « sacrifiés » de l’organisation du rugby hexagonal.