Par Frédéric Bonnet
Merci à Carole Durand-Laurier, rugbywoman internationale (14 sélections), championne de France avec Herm en 1998, championne d’Europe (1999), Tournoi des Cinq Nations 1999, manageure du XV de France féminin A de 2005 à 2010, représentante élue des féminines en CTCA et responsable des féminines sur le secteur Sud ouest, pour son témoignage.
Depuis les années 60, le rugby féminin tente de se forger dans la douleur une place au sein du fief sexiste que représente le monde sportif. Toutefois, le nombre de licenciées ne cesse de progresser depuis quelques années. Il faut dire qu’en 2014 les médias ont enfin décidé de couvrir largement la coupe du monde de rugby féminin à XV. Depuis le soufflet médiatique est redescendu. Mais cet été, les JO de Rio montreront au monde entier que le rugby féminin, même à VII, existe bel et bien.
Depuis que le rugby existe, les hommes ont tenté par tous les moyens d’exclure les femmes de la pelouse. L’histoire et la géographie du rugby féminin n’ont donc rien à voir avec leur homologue masculin.
D’ailleurs, la première nation championne du monde en 1991 les Etats unis est loin d’être une grande nation du rugby. Le rugby, comme le football, s’est développé dans le nouveau monde chez les femmes par le biais du collège et de l’université.
Depuis, les grandes nations du rugby féminin sont l’Angleterre qui a été championne du monde deux fois (1994 et 2014) et la Nouvelle Zélande quatre fois (1998, 2002, 2006 et 2010).
Pour sa première participation aux JO en 2016, ce sont les australiennes qui ont gagné la médaille d’or en rugby à VII. Les françaises ont pris la sixième place.
L’histoire mouvementée du sport et du rugby féminin
En France, le rugby n’a fait une apparition durable qu’à partir de 1965. Il avait toutefois existé sporadiquement dès 1908. Il a pris naissance au sein de l’Association française du rugby féminin de 1969 à 1984, puis de la FFR féminin.
Il ne sera accepté par les hommes dans la FFR qu’en 1989 ! A ce moment précis de son existence, le rugby féminin ne compte que 500 licenciées environ contre 200 en 1971. Depuis, le nombre de rugbywomen ne cesse de croitre : 3700 en 2003, 5 350 en 2006, 5 800 en 2007 et autour de 14 000 en 2016.
Pour comprendre l’histoire du rugby féminin, il faut revenir à celle du sport féminin en général.
Si de nos jours, les femmes sont présentes dans toutes les disciplines sportives, elles le doivent à l’acharnement et au courage de figures féminines héroïques. Elles ont du affronter un terrible parcours « de la combattante », tant le sport s’est toujours construit sans les femmes. D’ailleurs, elles n’ont toujours pas acquis définitivement la légitimité sociale qu’elles seraient en droit d’attendre. Il faut dire que la société (les hommes et quelque fois les femmes elles même) ne cessent de leur mettre des bâtons dans les roues.
Comme le rappelle Anne Saouter dans son livre, Des femmes et du sport, Paris, Payot et Rivages, 2016, la plupart des sociétés sont dotées d’un mythe matriarcal inquiétant. Ces récits racontent le chaos existant lorsque le monde était dirigé par des femmes. Nos contemporains conservent dans leur mémoire ce fantasme d’un matriarcat antérieur au patriarcat actuel.
A Sparte, les jeux grecs conviaient les femmes à lancer le poids et le javelot uniquement dans un but utilitaire, afin d’affermir leur « robustesse génitrice ».
Le baron de Coubertin, qui en plus d’avoir relancé les JO au XXè siècle, a inventé le bouclier de Brennus, ne considérait le véritable héros olympique que comme masculin. Des olympiades femelles n’y seraient qu’impratiques, qu’inintéressantes et qu’inesthétiques, selon lui.
Rappelons que la pratique du Fossbery fut longtemps interdite aux femmes et que le saut à la perche ne fut autorisé qu’en 1987. Le prétexte était toujours le même : une pseudo cause médicale (risque de rétroversion de l’utérus). L’idée nauséabonde était de réduire les femmes à leur rôle de mère.
Si les femmes furent admises dans les gymnases au XIXè siècle, c’était par soucis d’hygiène, jamais pour le plaisir de pratiquer un sport. Certes, le sport féminin était encouragé dans les établissements pour jeunes filles mais pour de mauvaises raisons : « le foetus sera de meilleur qualité s’il germe dans le ventre d’une femme saine et robuste ».
L’Eternel féminin, c’était une mère au foyer, qui pratique un sport (vélo, nage, course) pour sa bonne santé. Le sport féminin restait inféodé aux besoins familiaux.
En 1972, Marceau Crespin, secrétaire d’état à la jeunesse et aux sports, déconseillait vivement la pratique du rugby féminin dans une circulaire. En 1994, pour le président de la FFR, Albert Ferrasse, le développement du rugby féminin devait être encouragé, car les joueuses deviendraient des mères, qui n’empêcheront pas leur enfant de faire du rugby.
En 2007, Fabien Galthié déclarait qu’il n’était pas macho, mais que pratiquer le rugby pour une femme, n’était pas l’idéal et qu’il y avait des sports plus féminins. Les propos de Marc Lièvremont, en 2011, à propos de la carrière rugbystique éphémère de sa soeur, étaient similaires.
Avec le football, le rugby fait encore partie des sports proportionnellement les moins pratiqués par les femmes pour des raisons uniquement culturelles.
Proportion de femmes licenciées dans les principaux sports en 2012
Sports | Nombre de licenciés | Proportion de femmes licenciées |
Equitation | 687 334 | 80 % |
Gymnastique | 260 000 | 78,4 % |
Natation | 286 000 | 56 % |
Athlétisme | 198 000 | 41,1 % |
Basket | 450 000 | 39,7 % |
handball | 392 000 | 35,6 % |
Tennis | 1 125 000 | 31,3 % |
Golf | 422 000 | 27,8 % |
Judo | 574 000 | 27,6 % |
Rugby | 366 000 | 3,9 % |
Foot | 2 225 000 | 2,7 % |
La barrette, un des ancêtres du rugby, était considérée comme trop violent ou masculinisant pour les femmes. Pour que le sport féminin se développe et s’émancipe, il fallut des pionnières, comme Carole Durand-Laurier en rugby, prêtes à renverser les préjugés misogynes et à lutter contre l’ordre dominant de la société française.
Pourtant, on sait depuis fort longtemps que les différences physiques et les habiletés sportives entre les femmes et les hommes ne sont pas d’ordre génétique. Ces différences entre les individus sont majoritairement le fait de l’inégale répartition de la nourriture et de l’inégal accès aux activités de plein air.
Dans le même ordre d’idée, les neurosciences ont prouvé que l’habileté technique d’un individu est liée à son entrainement, pas à son sexe. Les connexions neuronales sont identiques entre des hommes et des femmes, qui exercent une même activité.
La construction sociale du biologique explique l’avance qu’ont pris les hommes sur les femmes en sport. Grace à l’action des féministes et de quelques hommes de bonne volonté, le machisme régresse dans les sociétés occidentales. Les femmes peuvent plus facilement pratiquer le sport qu’elles choisissent.
Elles doivent donc affronter un autre type de résistance. Quand elles réussissent, on les taxe de monstrueuses, on va même jusqu’à contrôler génétiquement leur genre. Or, par « simplisme », on classe les êtres humains en deux genres : femme et homme. Mais la nature est plus complexe.
La féminité n’est pas exclusivement le fait de l’absence du gène SRY sur le chromosome Y. Le sexe est un continuum modulable à l’infini. Du point de vue biologique, il existe une infinité de graduations entre la femelle et le mâle.
Le tribunal arbitral du sport l’a d’ailleurs reconnu. Il a admis que le sexe ne pouvait pas être défini de manière binaire (contrairement aux épreuves olympiques) et qu’il n’y a pas un seul déterminant du sexe.
Pour lutter contre ce procès en incompétence et ces accusations de masculinisation (pour réussir les femmes se transformeraient en hommes), elles ont pris le contrepied. Le rugby féminin est à ce titre emblématique. Pour lutter contre l’indifférence et revendiquer leur identité de femme et de sportive, les rugbywomen se sont « sur-féminisées » en posant nues dans des calendriers de leurs clubs. Une nécessité bien compréhensible de remettre au premier plan la femme devant la sportive face aux assauts répétés des sexistes.
Des lèvres pulpeuses, des cheveux longs, des bagues, du maquillage, toutes choses bien légitimes, mais aussi une uniformisation des corps pour coller aux codes dominants de la féminité et mieux éluder les qualités et la gestuelle sportive. Ce que les femmes ont gagné d’un coté, elles le perdent de l’autre en alimentant le fantasme de la femme sexy cachée derrière la rugbywoman.
L’histoire du sport et du rugby féminin est une éternelle lutte contre la pensée dominante. Toutefois, il existe un signe encourageant. Pour décrédibiliser un sport, rien de tel que la dérision. C’est ainsi que les premiers clubs de rugby féminin ont pris des noms styles catcheurs : « violettes », « coquelicots », « pachy », « pintades » ou « aloses ». Cela permettait aux clubs féminins de rester à la marge du « vrai rugby », sans être exclus. Ce temps est révolu, puisque ce sont les clubs du Top 14 qui ont tendance à phagociter les clubs féminins, leur donnant une légitimité nouvelle.
Toutefois, l’avènement olympique du rugby à VII féminin pourrait être une impasse dans laquelle le rugby féminin pourrait s’isoler. Le rugby à VII n’a été introduit aux JO que pour médiatiser mondialement son « grand frère » le rugby à XV. Il demeure encore avant tout un rugby éducatif très utile pour travailler la passe, la course et la technique individuelle. En somme pour préparer les joueurs et les joueuses au rugby à XV.
En 2014, la FFR a lancé une réforme du rugby féminin français après une concertation avec les principales dirigeantes du rugby féminin (les 2 femmes sur les 36 membres du comité directeur, les présidentes ou présidents de clubs féminins) et avec les joueuses françaises. Concertation, mais pas forcément acceptation de la majorité des représentant du rugby féminin. La réforme se fit quand même… L’élite 1 passa de 10 à 8 clubs. Le niveau inférieur, nommé élite 2 Armelle Auclair, comprenait désormais 16 clubs répartis en deux poules.
Dans ce championnat de rugby à XV, toutes les joueuses, y compris les internationales, travaillent. Certaines sont même obligées de prendre des congés sans solde pour participer aux rencontres internationales. Seules les joueuses internationales à VII sont sous contrat fédéral.
Le rugby féminin a donc gardé le statut amateur qui a longtemps fait la spécificité et la beauté de notre sport. Le rugby professionnel (du Top 14 à la poule élite de la fédérale 1) semble partir à la dérive. Dans le même temps, le rugby féminin reste le seul à s’appuyer sur les valeurs originelles du rugby (solidarité, combat, courage, respect et amateurisme). Rugby féminin ou masculin, ne devrait-on pas plutôt parler de rugby tout court !
Géographie du rugby féminin
La géographie singulière du rugby dit « féminin » est directement liée aux difficultés qui ont accompagné sa naissance. A partir de 1966, il s’est implanté concomitamment :
- à l’est de la France, à Bourg en bresse (les Violettes), à Tournus (les Coquelicots) et Villeurbanne (ASVEL).
- Et dans le Sud ouest, le Toulouse Fémina sports, en Midi Pyrénées et dans les Landes sous forme d’ententes entre clubs.
Ces premiers clubs féminins ont été créés et ont grandi à l’écart de la FFR et du rugby masculin. Dans les Landes, la création de clubs se fit à l’initiative de femmes ou de filles de joueurs. Au départ, elles se regroupèrent au sein d’ententes entre plusieurs clubs voisins pour clôturer la fin de saison des garçons. Naquit ainsi l’entente Biscarosse-Saint Julien en Born, qui allait par exemple défier les équipes d’Ychoux et de La Teste.
Cette naissance originale du rugby féminin explique notamment l’absence d’esprit de clocher, que l’on retrouvait fréquemment chez les garçons. Le club phare de l’Ovalie féminine, les Pachys d’Herm, fut champion de France 7 fois depuis 1990. Les contingences économiques ont provoqué la mise en sommeil de ces merveilleux clubs : les Bornettes de l’Entente Biscarosse-Saint Julien en Born ; l’Ychoux olympique ; les Vip’Aires d’Aire sur Adour etc.
Faute de structures, d’organisation et d’argent, des clubs meurent, d’autres se créent. Pour les jeunes joueuses âgées de 15 à 18 ans, il était impossible de trouver un club, faute de compétition spécifique et à cause de l’interdiction de jouer avec des séniors ou des garçons de leur âge. Il a donc fallu attendre que la FFR mette en place des moyens spécifiques pour organiser une compétition pour les 16-17-18 ans en 2006 et pour les 13-14-15 ans en 2013.
Le nom et la situation géographique des 24 clubs de rugby de l’élite féminine témoignent de l’originalité de leur histoire.
Si le Toulouse Fémina sports a été absorbé par le stade toulousain, la très grande majorité des clubs féminins n’ont pas d’équivalent masculin. Ou alors, dans des divisions très inférieures du championnat masculin. Seuls, sept clubs ont un équivalent dans le Top 14 ou en Pro D2, le stade rochelais féminin étant un cas à part, car il garde un fonctionnement autonome. Quatre autres en fédérale.
Certains clubs témoignent de l’origine universitaire du rugby féminin : Grenoble, Rouen ou Bordeaux.
Depuis un an, de nombreux clubs commencent à être phagocytés par des clubs pro du CAC 14 ou de la Pro D2 : La Palice par le stade rochelais, Sassenage par le FCG ; Romagnat par l’ASM et Nanterre par le Racing. D’autres pourraient suivre, mais pour le moment, ils résistent : Blagnac-St Orens par le stade Toulousain, La Valette par le RCT, Lons par Pau, Le Grenoble U C par le FCG ou encore l’AS Bayonne par l’Aviron.
Le rugby féminin est présent dans quasiment toutes les régions de France. Cette caractéristique la distingue du rugby masculin. Le Sud ouest est représenté par 8 clubs (si l’on tient compte de La Rochelle) ; le Bassin parisien par 4 clubs ; la région Rhône Alpes, ainsi que le Languedoc Roussillon par 3 clubs ; la Normandie par 2 clubs. Mais l’Auvergne, la Provence, la Bretagne et le Nord comptent toutes 1 club. Les seules grandes régions absentes du rugby féminin d’élite sont l’Alsace et le nord-est de la France.
Les 24 clubs de l’élite du rugby féminin français
Clubs | Niveau | Equivalent masculin | Clubs | Niveau | Equivalent masculin | Club | Niveau | Equivalent masculin |
Stade toulousain | Elite 1 | Top 14 | AC Bobigny | Elite 1 | Fédérale 1 | Ovalie Caen | Elite 1 | non |
Montpellier HR | Elite 1 | Top 14 | S Tarbes | Elite 2 | Fédérale 1 | Romagnat | Elite 1 | non |
Stade français | Elite 2 | Top 14 | RC La Valette | Elite 2 | Fédérale 3 | S Rennes rugby | Elite 1 | non |
Castres O | Elite 2 | Top 14 | AS Bayonne | Elite 2 | Fédérale 3 | Lille MRC Villeneuvois | Elite 1 | non |
Lyon OU | Elite 2 | Top 14 | Blagnac St Orens | Elite 1 | non | |||
USAP | Elite 2 | Pro D2 | Racing Nanterre | Elite 2 | non | |||
La Rochelle Palice océan | Elite 2 | Top 14 | AS Rouen UC | Elite 2 | non | |||
Grenoble UC | Elite 2 | non | ||||||
R Sassenage Isère | Elite 2 | non | ||||||
RC Chilly Mazarin | Elite 2 | non | ||||||
S Bordelais ASPTT | Elite 2 | non | ||||||
SO Villelonguet | Elite 2 | non | ||||||
Lons R Béarn | Elite 2 | non |
Le rugby féminin est à un moment clef de son existence. C’est aux rugbywomen, entraîneures et joueuses, de prendre leur destinée rugbystique en main. Les dernières élections présidentielles fédérales de décembre 2016 étaient une aubaine. Le Rugby féminin sera-t-il réellement une priorité pour l’équipe du nouveau président M.Laporte ?
De toute façon, ce sont les femmes qui doivent imposer leur point de vue pour obtenir des moyens financiers, structurels et un développement sectorisé du rugby féminin, seul à même d’assurer un maillage homogène des clubs dans toute la France. La FFR est consciente que le problème principal concerne le faible maillage des clubs en France. Il s’agit donc pour toutes les joueuses de leur proposer une solution de proximité pour trouver un club et de proposer un continuum de compétition des moins de 15 ans aux joueuses séniors.
Le danger serait de s’enfermer dans le rugby à V et à VII ou de tomber dans les travers du rugby professionnel. Le rugby féminin devrait perdre son adjectif sexuel pour devenir un rugby à part entière. Le rugby est universel, les femmes y ont toute leur place. Et tant pis si cela va à l’encontre des idées reçues et si les rugbywomen déplaisent aux machos. Au XXIè siècle, il serait temps d’accorder enfin à la moitié de l’humanité la place qu’elle mérite, c’est à dire l’égalité entre les hommes et les femmes au sein de la société.
Bravo Frederic !!!
Encore un super article, très documenté et très pertinent qui contribuera surement à faire progresser le statut des femmes dans le sport et dans la société en général.
A lire absolument !!!
Super article , le sport en club c’est pour tout le monde…..!!!
Bravo et merci à toutes les personnes qui ont défendu avec acharnement le rugby féminin et surtout à toi Carole pour ton investissement de tous les instants avec cette ténacité qui est la tienne, pour montrer et faire accepter que le rugby est un jeu qui est praticable par les filles .
D’ailleurs pour la majorité des entraîneurs , les joueuses sont un modèle d’application , d’écoute et de persévérance sur le terrain, par rapport aux garçons et c’est un fait qui n’est plus à démontrer .
Surtout il ne faut faire aucune comparaison directe avec le jeu des garçons ( plus direct ) . Le jeu des filles est plus aéré , fait d’évitements , de passes et très agréable à voir jouer .
Ensuite pour rendre accessible le rugby à tous les enfants , il faut le faire découvrir et le faire pratiquer dans le cadre scolaire . Il faut favoriser un accueil spécifique pour les filles dans les écoles de rugby . Certaines écoles de rugby l’on compris très tôt et la mixité dans les équipes de jeunes fonctionnent parfaitement .
Étude intéressante sur le rugby féminin. Il me semble cependant que vous avez oublié de rendre hommage à l’une des pionnières du rugby féminin qui est Wanda Noury (joueuse, 1ere arbitre féminine, dirigeante du Club de Chilly Mazarin (2 fois championne de France 1991 et 1996), des internationales à son actif et beaucoup d’autres actions au sein de la FFR…
Aidons notre sport a aller de l’avant et merci de le relayer sur la toile
Vicky
En 71 ,un club plein de volonté naissait à ROMANS SUR ISERE NAISSAIT » LES DAMIERS ROUGES » composé de jeunes filles et femmes entrainées par leurs époux .Les déplacements à Bourg en Bresse, Chateaurenard , Firminy ,Romagnat , etc étaient entièrement à leurs frais, puis » les DRAGONS BLANCS » de VALENCE ( drome) fusionnaient toujours dans les memes conditions ;fin de la fusion en 78 .Maintenant il y a entre autre le village d’ EYMEUX » (26) qui fait honneur à ce sport. allez les rugbywommens !!continuez!
monique 3/4 aile ( 70 ans actuellement )
En 1968 a Béziers une équipe du nom de sa fondatrice Geneviève Canal ( les canals girls ) faisait des matchs amicaux avec des équipes des régions voisines comme Tarbes , Toulouse , Villemur et autre Chateaurenard. Cette équipe s’est ensuite appelée » les Kangourous » J ‘avais 15 ans ( maintenant 64 ) j’ai occupé le poste de talonneur puis de trois quart centre ( N° 12 ) et enfin d’arrière ! Je suis actuellement l’équipe de Montpellier ( les coccinelles ) assidûment . Je soutiens a fond ma passion… Le rugby féminin !