Par Frédéric Bonnet
Pour mes « camarades rugbystiques » Florian Grill et Olivier Allegret. Deux têtes « bien faites » du rugby français qui devraient s’allier pour aider le rugby.
Le rugby est gouverné par un aigle à trois têtes. Chacune veut prendre des directions différentes en fonction de ses intérêts personnels. Le débat à l’approche des élections présidentielles de la FFR s’enlise dans des règlements de comptes partisans, absurdes et stériles. Ramenons les idées au centre du débat, plutôt que crier dans le vide.
La LNR représente le rugby profit et mercantile, celui qui use et surpaye les rugbymen. Celui qui drague par tous les moyens des spectateurs de plus en plus incultes.
La FFR dirige le rugby amateur ou semi-professionnel, celui qui est un bien public culturel, qui est un prétexte pour rassembler les femmes et les hommes.
Entre ces deux instances, le ministère des sports passe son temps à diviser pour mieux régner et faire du surplace.
Le rugby du haut et celui du bas n’ont plus grand chose à voir. Bientôt peut-être y aura-t-il scission. Comme au temps du rugby à XIII professionnel et de celui à XV amateur.
L’élection présidentielle devrait être l’occasion d’un large débat d’idées. Il n’est pourtant plus que querelles absconses, règlements de comptes fétides, pinaillages à base de sondages bidons et insultes diverses.
Tout le monde s’accorde sur les échecs des rugbys français. Ce que je nomme les 7 plaies.Plaidoyer pour un pacte rugbystique à la FFR
Lançons des idées pratiques pour panser et soigner notre rugby. J’en ai deux qui me tiennent à coeur :
1 Ramener le rugby dans les écoles primaires par le biais du rugby à 5.
L’introduction du rugby à 5 dans les écoles primaires : une chance pour la FFR et pour l’éducation nationale
2 Informer et sensibiliser les encadrants du rugby sur les méfaits du dopage.
Le rôle primordial des entraîneurs et des préparateurs physiques dans la lutte contre le dopage
Deux idées pratiques et applicables à moyen terme. On peut en débattre, on peut en trouver d’autres aussi.
Mais surtout, il ne faut pas mésestimer la grogne qui monte, celle du rugby amateur, qui souffre et se sent délaissé. Il faut lui apporter des réponses claires, fortes, concrètes, mais sans démagogie.
Ecrivez moi vos idées pratiques pour sauver le rugby que l’on aime, je les rajouterai çi-dessous :