XV de France recherche désespérément des joueurs dans le TOP 14

Les conventions LNR-FFR successives ne font qu’illustrer la célèbre fable du scorpion et de la grenouille. Au milieu de la rivière, le scorpion finit toujours par tuer la grenouille : une question de caractère. Dans les faits, le TOP 14 ne laisse qu’un ridicule espace de jeu aux joueurs formés en France, et ce malgré l’étendu de leurs talents. Le succès de l’équipe de France des moins de 20 ans championne du monde 2018 est le témoin de l’excellence de notre formation). Au bout du chemin ovale, c’est le XV de France qui, encore une fois, en pâtit.

En 2017-2018, le recrutement de joueurs de rugby formés en France revient à la mode dans le marché des transferts

La qualité de visionnaire d’un dirigeant de club de rugby se mesure avant tout à sa capacité de jugement, de prévoyance et d’anticipation de l’avenir du monde du rugby. La toute nouvelle réforme des licences de couleur du championnat fédéral, décidée par la gouvernance de la FFR menée par M Laporte, semble déjà avoir des répercussions sur le marché des transferts de joueurs du TOP 14. Ce nouveau système, qui prévoit de limiter d’ici 2020 le nombre de joueurs non sélectionnables en équipe de France à cinq par feuille de match, pousse enfin les recruteurs à engager majoritairement des joueurs formés en France. 

Stop à la marchandisation des joueurs de Rugby, redonnons du temps de jeu aux jeunes joueurs formés dans les clubs

La FFR a décidé la suppression des licences de couleur du championnat fédéral pour les remplacer par une licence à lettres. A terme, ce nouveau système étendu au rugby pro (TOP 14 et PRO D2) devrait limiter d’ici 2020 le nombre de joueurs non sélectionnables en équipe de France à cinq par feuille de match. Les plus réticents vont arguer que la loi Cotonou ou l’arrêt Bosman nous interdisent de le faire. C’est faux. La conséquence immédiate sera que le temps de jeu des jeunes joueurs formés par les clubs français augmentera très largement. Il ne restera plus qu’à modifier les règles du TOP 14 (prime à l’offensive comme dans les championnats de l’Hémisphère Sud) pour remettre le rugby français au niveau des standards internationaux.

La fin du Rugby Spectacle et Business est programmée

Depuis 1996 et son entrée dans le professionnalisme, le Rugby Spectacle tente de draguer un public et des spectateurs néophytes afin d’enrichir son « parrain » Canal plus et son « porte flingue » la LNR. Mais le Rugby n’est pas le foot, et en se lançant dans une surenchère spectaculaire permanente, le Top 14 a fini pas dégoûter nombre de ses fidèles supporters. NOUS les amoureux du Rugby n’avons pas disparu de la planète ovale. Avec nos différences et nos divergences, mais aussi avec nos célèbres valeurs fédératrices, nous sommes le dernier rempart contre les dérives du Rugby Spectacle.

Contraindre les clubs du TOP 14 à embaucher les joueurs qu’ils forment

Il n’est désormais plus un secret pour personne, que les rugbymen formés en France ont de moins en moins de place dans notre championnat : que ce soit en Top 14, mais aussi jusqu’en fédérale 1. Pour des raisons mercantiles et pour des critères d’efficacité à court terme, la grande majorité des clubs de rugby français préfère recruter massivement des joueurs formés à l’étranger. Le nouveau président de la FFR, Bernard Laporte, entend s’attaquer à ce problème. Quelles sont ses marges de manoeuvres ?

Dans quel championnat les rugbymen espoirs qui sortent des centres de formations français jouent-ils ?

Le monde du rugby français s’auto-congratule régulièrement en déclarant posséder avec le Top 14 le meilleur championnat du monde de Rugby. Mais qu’en est-il de sa formation de jeunes espoirs du rugbymen ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que leur avenir est largement obscurci par le recrutement exagéré de joueurs non formés en France. Tous les week ends, la grande majorité des jeunes rugbymen formés en France observe depuis les tribunes son équipe jouer. Quel gâchis !

Comment mettre les jeunes talents du rugby au centre de leur formation

Le séminaire des entraîneurs organisé par Tech XV du 18 au 21 décembre à Villard de Lans abordera quatre thèmes :

1 La formation des leaders de jeu,

2 Les bases techniques de la mêlée,

3 La formation des jeunes talents-le transfert du skill au jeu réel

4 et les outils connectés dans le sport.

Pour introduire le troisième thème, focus sur les différents types de formation des rugbymen.

Itinéraire fictif d’un enfant dopé

Les affaires de dopage dans le rugby se bousculent avec leur lot de désinformation, d’exagération, de contre-vérité et de contre-feux. Pour mieux comprendre ce qui conduit un joueur à se doper, imaginons l’histoire banale et fictive d’un gamin de 10 ans fou de rugby : un enfant qui rêvasse de son avenir rugbystique en regardant un énième match ennuyeux du Top 14.

L’avenir de Rugby français repose sur l’excellence de ses demis de mêlées et ses demis d’ouverture

La proportion de joueurs formés en France jouant à la charnière est plutôt importante. Plus en tout cas qu’à d’autres postes. Ces joueurs sont en général plus jeunes que ceux recrutés à l’étranger. Ces derniers débarquent en France en général en fin de carrière pour des raisons financières, surtout en Top 14. Plus les joueurs jouent à haut niveau plus leur âge médian augmente pour arriver à 27 ans en Top 14. L’âge de la maturité ?