Par Frédéric Bonnet
XV de France ou TOP 14? Convention LNR-FFR : une illustration contemporaine de la fable du scorpion et de la grenouille.
A onze matchs de la prochaine coupe du monde, le XV de France peine à trouver une ossature solide et pérenne pour consolider sa colonne vertébrale 3-4-5-8-9-10-15. Entre les blessures et le manque de temps de jeu des joueurs français dans le TOP 14, le réservoir dont dispose le sélectionneur du XV de France est à la fois pauvre en quantité et en qualité. La réussite exceptionnelle des champions du monde des moins de 20 ans est un gage d’avenir. A condition que le TOP 14 leur laisse leur chance sans gâcher leur talent.
Les barrages, et plus généralement le TOP 14, illustrent de manière caricaturale les errements du jeu de Rugby professionnel français. Le grand marché pseudo régulé des joueurs de rugby fait de nombreuses victimes.
Au premier rang desquelles, on trouve les piliers droits, les deuxièmes lignes et les troisièmes lignes centres, soit une grande partie de la colonne vertébrale d’un pack. Sauf exceptions (Tauleigne, Picamoles, Priso, Gomes Sa ou Slimani par exemple) un joueur formé en France n’a quasi aucune chance d’être titulaire dans son équipe à ces différents postes.
La situation ne fait qu’empirer années après années. Les conventions LNR-FFR successives ne font qu’illustrer la célèbre fable du scorpion et de la grenouille. Au milieu de la rivière, le scorpion finit toujours par tuer la grenouille : une question de caractère.
Dans les faits, le TOP 14 ne laisse qu’un ridicule espace de jeu aux joueurs formés en France, et ce malgré l’étendu de leurs talents. Le succès de l’équipe de France des moins de 20 ans championne du monde 2018 est le témoin de l’excellence de notre formation). Au bout du chemin ovale, c’est le XV de France qui, encore une fois, en pâtit.
« CAC 14 » un championnat de plus en plus riche
Selon la DNACG, la masse salariale brute moyenne par club en million d’euros a doublé en 10 ans, passant de 4,5 à 9,2 millions. Le CAC 14 est d’ailleurs le championnat le plus rémunérateur d’Europe avec un salaire annuel moyen par joueur de 235 000 euros, juste devant le Premiership anglais, 230 000 euros et la Ligue Celte, 190 000 euros.
On est encore loin des sommes pharamineuses du très étrange championnat japonais, 400 000 euros, mais toujours très au-dessus de celles de l’hémisphère Sud. Les Dieux du rugby, les monstres sacrés Néo Zélandais ne rétribuent leurs joueurs qu’à hauteur de 75 000 euros. Les Sud Africains les talonnent, 70 000 euros et les Australiens font, toute proportion gardée, figure de « smicards » du rugby mondial, 48 000 euros.
Les joueurs telles des actions boursières suivent les autoroutes des flux d’argent du rugby et celles-ci mènent toutes en Europe. Pour les athlètes de l’hémisphère Sud, le vieux continent représente une véritable mine d’argent et la possibilité in fine de s’assurer une retraite dorée. Pour les clubs européens, ces joueurs présentent le double avantage d’être extrêmement rentables financièrement et sportivement.
« CAC 14 » des salaires de joueurs qui passent du simple au double selon le poste
Une équipe se divise désormais en clans selon les nationalités, les agents, les postes et les salaires. La principale tâche d’un entraineur est désormais d’arriver à fédérer des joueurs au plan de carrière balisé. Des joueurs rendus de fait de plus en plus individualistes, car individualisés en permanence.
Ils suivent une préparation physique et des entrainements ciblés selon leur poste. Le rugby est devenu un métier, très bien rémunéré. Les joueurs sont peu à peu transformés en athlètes de laboratoire, en robots surmédicalisés et sont constamment surveillés pour fabriquer des produits corvéable à merci, rentables et fiables.
Comment trouver une cohérence et un esprit collectif dans une équipe dans ces conditions ?
Une équipe de rugby du CAC 14, c’est une constellation de fiches de paye qui varient selon le degré de « starification » du joueur et son poste. Le système des JIFFS et celui du Salary Cap ont d’ailleurs déjà entrainé deux effets pervers :
- d’une part, les clubs enrôlent des joueurs étrangers de plus en plus jeunes pour qu’ils rentrent dans le statut JIFF.
- d’autre part, ils surpayent les espoirs français pour rentrer dans les minima imposés par la LNR. Pour au bout du compte ne les faire jouer que pour remplir des quotas.
Le marché est donc devenu fou. La bourse aux valeurs de certains rugbymen s’envole dangereusement et n’a pas toujours de lien avec leurs qualités sportives.
Les salaires moyens mensuels des joueurs du CAC 14 reflètent bien la tendance de ce championnat. Quant un président de club recrute des joueurs, il sait qu’il va devoir casser sa tirelire pour quatre postes de choix bien ciblés par le CAC 14 :
- ses troisièmes lignes centres lourds et massifs, 25 000 euros en moyenne par mois,
- ses demis d’ouverture, 25 000 euros,
- ses demis de mêlés, 23 000 euros,
- et ses piliers droits, 20 000 euros.
Cette colonne vertébrale ainsi constituée, il saupoudre le reste de son budget pour payer :
- ses arrières, 15 000 euros par mois,
- ses centres et ses deuxièmes lignes, 14 000 euros par mois,
- ses troisième lignes ailes, ses ailiers, ses talonneurs, 12 000 euros par mois,
- ses piliers gauches, 11 000 euros par mois.
« CAC 14 » des joueurs éligibles au XV de France qui sont de moins en moins souvent titulaires dans leur club
Depuis la saison 2009-2010, le pourcentage de joueurs éligibles au XV de France et titulaires dans leur club du TOP 14 est passé de 56,3 % à 49 % en 2017-2018. Il était de 51,4 % en 2014-2015. La baisse est constante tout comme les résultats du XV de France.
- Tous les clubs ne jouent pas le « jeu » de la même façon. Quelques exemples très symboliques montrent bien que les stratégies des clubs peuvent être diamétralement opposées.
Brive : Le pourcentage de joueurs formés en France titulaires dans l’équipe est passé de 20 % (2010), à 53,3 % (2015) puis 60 % en 2018. Résultat : ils descendent en PRO D2.
MHR : A l’inverse ce pourcentage est passé de 60 % (2010), à 46,7 %(2015), puis à 26,7 % (2018). résultats : le club a dominé de la tête et des épaules la saison régulière pour échouer en finale contre le Castres Olympique (pourcentage de 46,7 % en 2018).
ASM : Le club a gardé depuis 2010 un pourcentage identique de 53,3 %, une stabilité qui correspond parfaitement au club.
- Plus grave, la proportion de joueurs éligibles au XV de France qui sont titulaires dans leur club varie énormément selon les postes qu’ils tiennent.
Piliers droits : Le pourcentage était déjà faible dès 2010 (35,7 %), il n’est en 2018 plus que de 14,2 %. Le XV de France est obligé de faire à Atonio kiwi formé en Nouvelle Zélande, mais pas All Black. De fait la hiérarchie à ce poste n’est pas encore clairement établie entre Gomes Sa et Slimani, voire Hamadache ou le jeune Bamba qui évolue en 2018-2019 en PRO D2.
Troisième ligne centre : Le pourcentage est passé de 42,8 % en 2010 à 28,6 % en 2018. Mais le réservoir de joueur puissant est encore plus réduit, Picamoles et Tauleigne essentiellement. Pour ce dernier d’ailleurs, c’est Houston qui était titulaire à l’UBB, Tauleigne jouant surtout à l’aile du pack. Nyanga (Racing), Cros (Toulouse) ou Miquel (Agen), voire Sanconnie (Brive) sont plutôt des troisièmes lignes ailes.
Deuxièmes lignes : Comme pour les N°8, le pourcentage était déjà faible en 2010 (46,4 %), il est tombé à 32,4 % en 2018. Parmi, les potentiels joueurs pour le XV de France, seuls Maestri, Taofifenua et Gabrillagues étaient titulaires dans leur club. Le Roux jouait en troisième ligne, Vahaamahina a moins joué que Van Der Merwe et Jedrasiak à l’ASM. Enfin, on attend l’éclosion et la confirmation des jeunes Lambey, Verhaeghe ou Jolmes.
En soit, hormis les talonneurs, c’est toute la colonne vertébrale du pack qui est affaiblie.
Demi d’ouverture : Certes le XV de France possède actuellement à ce poste plusieurs joueurs de grande classe. Toutefois, ils ne sont que 35,7 % à avoir une place de titulaire dans leur club (mais Lopez de l’ASM et Jalibert de l’UBB ont été blessés une bonne partie de la saison) contre 57 % en 2010. Trinh-Duc et Belleau partagent leur temps de jeu avec le jeune Carbonel, Plisson peine à se faire une place face à Morne Steyn au Stade Français cette année.
Ailiers et centres : La côte d’alerte est quasi atteinte pour ces deux postes qui étaient encore majoritairement tenus par des joueurs formés en France en 2010 (64,2 % et 67,8 % respectivement). Ce n’est plus le cas en 2018 (pourcentage de 46,5 % pour les ailiers, 50 % pour les centres).
Arrières : La baisse est significative, mais moins importante : de 64,3 % à 57,1 % de 2010 à 2018. Toutefois, l’incertitude est grande à ce poste. Entre Médard, Fall, le retour de Dulin, le renouveau d Spedding, l’épanouissement de Hamdaoui, Ramos ou Dumora, le sélectionneur n’a aucune certitude.
Heureusement, le XV de France peut compter sur pléthore de joueurs aux autres postes, dont ceux névralgiques de demi de mêlée et de talonneur.
Piliers gauches : c’est un des deux postes qui a vu son pourcentage augmenter depuis 2010 passant de 35,7 % à 64,3 % en 2018.
Talonneurs : le pourcentage a diminué, mais pas significativement, et il reste plutôt élevé (de 71,4 % à 64,3 %).
Troisièmes lignes ailes : comme pour les piliers gauches, il a augmenté de 57,1 % à 67,8 %.
Demis de mêlées : On peut dire que c’est LE poste préservé par le CAC 14. Le pourcentage de joueurs titulaires en club est resté d’ailleurs à la fois constant et élevé depuis 2010 : 71,4 %.
Pourcentage de joueurs formés en France titulaires dans leur club
Postes | 2009-2010 | 2014-2015 | 2017-2018 | Evolution depuis 2009 |
Piliers gauches | 35,7% | 57,1% | 64,3% | + 30 |
Talonneurs | 71,4% | 64,3% | 64,3% | -7 |
Piliers droits | 35,7% | 35,7% | 14,2% | – 21 |
Deuxièmes lignes | 46,4% | 35,7% | 32,4% | -14 |
Troisièmes lignes ailes | 57,1% | 64,3% | 67,8% | +10 |
Troisièmes lignes centres | 42,8% | 14,3% | 28,6% | -20 |
Demis de mêlée | 71,4% | 71,4% | 71,4% | = |
Demis d’ouverture | 57% | 42,8% | 35,7% | – 22 |
Centres | 67,8% | 60,7% | 50% | -18 |
Ailiers | 64,2% | 46,5% | 46,5% | -18 |
Arrières | 64,2% | 71,4% | 57,1% | -7 |
Total | 56,26% | 51,4% | 49% | -7,26 |
Pourcentage de joueurs formés en France titulaires par club
Clubs | 2009-2010 | 2014-2015 | 2017-2018 |
Albi | 73,3% | ||
Bayonne | 66,6% | 46,7% | |
Biarritz | 46,7% | ||
Bourgoin | 66,6% | ||
Brive | 20% | 53,3% | 60% |
Castres | 53,3% | 60% | 46,7% |
ASM | 53,3% | 53,3% | 53,3% |
Montauban | 73,3% | ||
MHR | 60% | 46,7% | 26,7% |
Racing | 46% | 80% | 53,3% |
Stade Français | 53,3% | 73,3% | 60% |
USAP | 73,3% | ||
RCT | 26,7% | 46,7% | 46,7% |
Stade Toulousain | 73,3% | 60% | 66,7% |
Oyonnax | 46,7% | 33,3% | |
UBB | 46,7% | 46,7% | |
La Rochelle | 33,3% | 40% | |
Pau | 46,7% | ||
Grenoble | 26,7% | ||
LOU | 46,7% | 53,3% | |
Agen | 53,3% |
Cas particulier : les barrages du TOP 14 en 2018
A l’occasion des deux matchs de barrage du CAC 14 qui ont opposés Toulon à Lyon, puis Toulouse à Castres, deux postes stratégiques ont été trustés par des joueurs non formés en France.
- Les piliers droits : Seuls Choirat au LOU et Aldéghéri à Toulouse peuvent postuler pour le XV de France, mais ils étaient tous deux remplaçants. Les 6 autres joueurs n’ont pas été formés en France (Gomez Modela, Van der Merwe, Chilachava, Kotze, toutefois éligible au XV de France, Faumuina, Fa’anunu).
- Les troisièmes lignes centres : Seul Cros à Toulouse a été titularisé à ce poste, mais aux côtés de surpuissants troisièmes lignes ailes, Elstadt et Fa’asalele. Les 4 autres joueurs n’ont pas été formés en France (Vermeulen, Tuifua, Vaipulu et Tulou).
Quand les joueurs éligibles au XV de France ne peuvent pas jouer avec leur club les matchs des phases finales, il ne faut pas s’étonner que l’équipe de France en pâtisse.
Le pire est peut être d’ailleurs que ce modèle français porte une ombre sur les magnifiques histoires de quelques joueurs venus plus pour vivre une aventure humaine que pour l’argent. Capo Ortega plus castrais que certains natifs de la ville ou Kockott qui parle français avec l’accent tarnais ; Chilachava réfugié géorgien débarqué en rade de Toulon ou encore Fernandez Lobbe l’ingénieur plus varois qu’argentin.
Ce rugby n’a plus de sens.
Ratio nombre de joueurs formés en France/ joueurs non formés en France
Postes | Ratios |
Piliers gauches | 7/0 soit 100% |
Talonneurs | 6/2 soit 75 % |
Piliers droits | 2/6 soit 25 % |
Deuxièmes lignes | 5/9 soit 35 % |
Troisièmes lignes ailes | 7/10 soit 41 % |
Troisièmes lignes centres | 1/4 soit 20 % |
Demis de mêlée | 4/2 soit 67 % |
Demis d’ouverture | 4/3 soit 57 % |
Aliers | 4/5 soit 44 % |
Centres | 7/4 soit 63 % |
Arrières | 2/2 soit 50 % |
Les compositions d’équipes des deux matchs de barrage
Postes | Joueurs formés en France | Joueurs non formés en France |
Piliers gauches | Fresia, Ménini, Clément, Baille, Tichit, Pointud et Stroe | |
Talonneurs | Guirado, Ivaldi, Etrillard, Lacombe, Marchand, Rallier | Jenneker et Ghiraldini |
Piliers droits | Aldéghéri et Choirat | Faumuina, Kotze *, Fa’amanu, Van Der Merwe, Gomez Kodela, Chilachava |
Deuxièmes lignes | Lambey, Taofifénua, Lassalle, Maestri, Jacquet | Atwood, Kruger, Roodt, Oosthuisen, Van Der merwe. F, Gray, Tekori, Mafi, Capo Ortega |
Troisièmes lignes ailes | Puricelli, Lakafia, Cretin, Caballero, Babillot, Madaule | Fernandez Lobbe, Manoa, Gill, Elstadt, Gray, Faasele |
Troisièmes lignes centres | Cros | Vaiupulu, Tulou, Tuifua, Vermeulen |
Demi de mêlée | Escande, Pélissié, Bézy, Radosalvéjic | Matthewson, Kockott * |
Demi d’ouverture | Doussain, Belleau, Trinh Duc, Michalak | Holmes, Urdapiletta, Harris |
Ailiers | Palisson, Mignot,Médard, Battle | Radradra, Tuisova, Smith, Mjekevu, Kolbe |
Centres | Regard, Bastareaud, Belan, Fritz, Vialelle, Combézou, Fickou | Wulf, Nonu, Fekitoa, Taumepeau |
Arrières | Ramos, Dumora | Ashton, Arnold |
- joueurs non formés en France, mais ayant joués pour le XV de France.
Le TOP 14, et son entreprise de gestion la LNR, naviguent à court terme et ne suivent que leurs propres intérêts. Ils sont bien aidés en cela par une gouvernance fédérale et étatique, qui au fond, laisse le devenir du rugby français sur ma même voie du libéralisme professionnel depuis 20 ans.
Il faudrait au contraire tout déconstruire pour réinventer le récit du rugby français. Un rugby qui aurait tout sa place dans les écoles primaires, les collèges, les lycées et les universités. Un rugby qui reviendrait dans les villages, les petites villes et la campagne. Un rugby qui reprendrait sa dimension socio culturelle. Un rugby qui élèverait ses pratiquants, non pas leur portefeuille, mais l’ensemble de leur personne.
Un rugby qui au lieu d’acheter et vendre des joueurs un peu partout sur la terre ovale, les traitants ainsi comme des marchandises de luxe, donnerait leur chance aux joueurs qu’il forme patiemment années après années.
Nous manquons de piliers droits, de deuxièmes lignes et de troisièmes lignes centres ? Mais que les Bambas, Brennans, Lavaults, Géracis, Azagohs ou Josephs puissent s’aguerrir à temps plein dans les meilleurs clubs français et dans 4 ans le XV de France rejouera en première division internationale.
Bonjour
Dans les piliers droits il me semble que Kotze , d’origine Sud Africaine , a été sélectionné en équipe de France.
Bonjour fredreric triste realité du rugby pro et le XV de france qui paie les pots cassés merci au CAC 14 et a tous ceux qui ont tué le XV de france en bloquant nos jeunes espoirs aux postes cle en faisant venir des stars du super 15 et autres. Messieurs il est tant de laisser nos jeunes exploser et prendre les cles du camion en etant entourré par des vieux briscard francais.
Bonjour,
Supporter de Massy je me permets de compléter tes remarques. Joseph – 17 ans- n’à jamais joué en équipe 1 et à peine en espoirs (blessé une bonne partie de la saison). Il va donc directement rejoindre le Racing ou durant disons deux ans il ne jouera quasiment aucun match à enjeu. En matière d’apprentissage on a vu mieux même si le gamin est actuellement au-dessus de toute sa génération.
Azagoh va lui probablement jouer régulièrement en Pro D2 avec Massy. Il a déjà accumulé de l’expérience cette année et il va en acquérir davantage.
L’un va jouer, l’autre non. Mais celui qui ne jouera pas touchera bien plus que celui qui jouera. Lequel des deux progressera le plus? L’avenir nous le dira.
Cordialement
Bonjour
Étude très intéressante mais incomplète .
Il manque le semble-t-il les joueurs français formés dans le club .
Certains Club font jouer des français qu’il n’ont pas formé, d’autres font jouer des jeunes issus de la formation interne.
La différence est intéressante à étudier car elle permet de dégager les clubs formateurs des clubs utilisateurs de français ?
Merci Vincent. Je l’ai fait dans un ancien article. Et c’était encore moins réjouissant….