Le XV de France : champion du monde des moins de 20 ans mais en deuxième divison mondiale chez les séniors !

La conséquence majeure de l’écosystème du rugby français centré principalement sur le TOP 14 géré par la LNR, c’est que nos jeunes internationaux sont abandonnés par le rugby pro. Ils n’ont joué cette année en moyenne que 379 minutes pour 7 matchs sur 26 possibles (seuls 4 joueurs ont joué plus de 700 minutes cette saison). Au même moment, les jeunes internationaux de football ont joué en moyenne 2361 minutes pour 31,8 matchs sur 38 possibles. De 6 à 4 fois moins que les internationaux français de moins de 20 ans de football. Un monde de différence.

Contraindre les clubs du TOP 14 à embaucher les joueurs qu’ils forment

Il n’est désormais plus un secret pour personne, que les rugbymen formés en France ont de moins en moins de place dans notre championnat : que ce soit en Top 14, mais aussi jusqu’en fédérale 1. Pour des raisons mercantiles et pour des critères d’efficacité à court terme, la grande majorité des clubs de rugby français préfère recruter massivement des joueurs formés à l’étranger. Le nouveau président de la FFR, Bernard Laporte, entend s’attaquer à ce problème. Quelles sont ses marges de manoeuvres ?

Dans quel championnat les rugbymen espoirs qui sortent des centres de formations français jouent-ils ?

Le monde du rugby français s’auto-congratule régulièrement en déclarant posséder avec le Top 14 le meilleur championnat du monde de Rugby. Mais qu’en est-il de sa formation de jeunes espoirs du rugbymen ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que leur avenir est largement obscurci par le recrutement exagéré de joueurs non formés en France. Tous les week ends, la grande majorité des jeunes rugbymen formés en France observe depuis les tribunes son équipe jouer. Quel gâchis !

Comment mettre les jeunes talents du rugby au centre de leur formation

Le séminaire des entraîneurs organisé par Tech XV du 18 au 21 décembre à Villard de Lans abordera quatre thèmes :

1 La formation des leaders de jeu,

2 Les bases techniques de la mêlée,

3 La formation des jeunes talents-le transfert du skill au jeu réel

4 et les outils connectés dans le sport.

Pour introduire le troisième thème, focus sur les différents types de formation des rugbymen.

Itinéraire fictif d’un enfant dopé

Les affaires de dopage dans le rugby se bousculent avec leur lot de désinformation, d’exagération, de contre-vérité et de contre-feux. Pour mieux comprendre ce qui conduit un joueur à se doper, imaginons l’histoire banale et fictive d’un gamin de 10 ans fou de rugby : un enfant qui rêvasse de son avenir rugbystique en regardant un énième match ennuyeux du Top 14.

L’avenir de Rugby français repose sur l’excellence de ses demis de mêlées et ses demis d’ouverture

La proportion de joueurs formés en France jouant à la charnière est plutôt importante. Plus en tout cas qu’à d’autres postes. Ces joueurs sont en général plus jeunes que ceux recrutés à l’étranger. Ces derniers débarquent en France en général en fin de carrière pour des raisons financières, surtout en Top 14. Plus les joueurs jouent à haut niveau plus leur âge médian augmente pour arriver à 27 ans en Top 14. L’âge de la maturité ?

Dans quelle région d’Ovalie les rugbymen pro sont-ils formés ?

Depuis son arrivée en France, il y a près de 100 ans, l’implantation du rugby n’a pas changé : il s’est préférentiellement diffusé dans le Midi de la France, l’Occitanie et dans le centre. Alors, de quelles régions françaises viennent les joueurs professionnels du Top 14 et de la Pro D2 ? Et comment faire pour implanter le rugby dans tout l’hexagone ?