Amphétamines, stimulants, violences et bagarres générales dans le Rugby.

De nombreux produits dopants permettent de stimuler le cerveau. De manière générale, on classe ces produits dans la catégorie des stimulants. Ces substances engendrent toutes des troubles du comportement, qui comprennent entre autre une altération des facultés de jugement, des actes de violence et des états psychotiques. Les premiers témoignages de prise d’amphétamines dans le monde du Rugby datent des années 60. Aucune étude scientifique n’a quantifié la proportion exacte d’épisodes de violence individuelle de joueurs et surtout de phénomène de groupe de bagarre générale imputables à la prise d’amphétamine type Captagon ou Maxiton. Mais comment ne pas y voir une relation de cause à effet ?

Evolution du nombre et de la gravité des blessures des rugbymen après vingt ans de professionnalisme

En vingt ans de professionnalisme la plupart des rugbymen qui jouent en France sont devenus des super-athlètes surpuissants et rapides, qui défient les défenses adverses en multipliant les collisions frontales dans toutes les zones du terrain. Des sortes de gladiateurs modernes, mis en scènes non pas par les dictateurs de la Rome antique, mais par leurs successeurs : les médias télévisuels, Ruppert Murdoch au départ, Canal plus et Bien sport actuellement. L’heure est au spectacle afin d’attirer toujours plus de public. Les règles du rugby international évoluent dans le sens du « tout spectacle » au détriment de l’esprit du jeu de rugby (solidarité, combat collectif, courage, respect et amateurisme) et surtout de la santé des joueurs. Les blessures sont et seront de plus en plus le fléau du rugby si on ne fait pas machine arrière.

Pour un dopage rugbystique régulé

Le monde sportif a de tout temps été tenté par l’utilisation de produits dits dopants pour améliorer les performances des joueurs. Dans notre société qui va toujours plus vite, qui demande toujours plus d’efficacité et de rentabilité et qui rend le travail si rare, précaire et flexible, le rugby devrait être un lieu de résistance. Il l’est de moins en moins depuis l’arrivée du professionnalisme en 1995 : risque de sur médiatisation des joueurs, productivité sportive accrue, augmentation de la pression des résultats à court terme, hyper concurrence entre joueurs. Le rugby a bien changé en 20 ans. A ce titre qu’est ce qui peut empêcher en 2016 un rugbyman de se doper ? Sa santé, l’intégrité de son corps et de son cerveau. Encore faut-il qu’il soit bien informé des risques qu’il prend, s’il se dope.

Le troisième ligne centre au rugby : puissant or not puissant ?

Par Frédéric Bonnet Desormais, un troisième ligne centre surpuissant semble être un élément indispensable à toute equipe professionnelle du top 14 ou de de pro d2.  Dans leur recherche permanente d’équilibre et de complémentarité, les entraîneurs du championnat français, ainsi que le sélectionneur de l’équipe de France Guy Noves, semblent tous devoir en passer par un […]