Le ligandrol, une molécule de la famille des SARMs, nouvel anabolisant à la mode

Dernièrement, l’ancien joueur du Stade français et ex entraineur principal du S U Agen, Mathieu Blin déclarait : « Lorsque l’on parle de dopage, on imagine une organisation machiavélique, collective et scientifique. Et on a raison ». Quel grand média français a repris sa déclaration ? Quelle tempête médiatique et sportive sa déclaration courageuse a-t-elle entrainée ? Aucune. Le seul effet à prévoir, c’est l’habituelle placardisation (confer Laurent Bénézech) des lanceurs d’alertes du monde ovale.

Gabarits des joueurs de rugby modernes : la course à l’armement

Comme le rappelait récemment Andy Goode, jeune retraité du rugby anglais, le rugby pro produit une quantité impressionnante de bodybuilders. Dès qu’ils ont un jour de repos, ces « singes de la salle de muscu » vont soulever des haltères. Ils pensent à leurs muscles avant de penser à leurs skills, continue-t-il. La charge est lourde. Mais quel citoyen lambda peut-il désormais s’identifier à un joueur de rugby professionnel ? De fait, les gabarits des joueurs de rugby ont explosé depuis que le rugby est devenu professionnel.

Tramadol et autres antidouleurs opioïdes : Le rugby dans la douleur

La frontière entre pratique dopante et démarche de soin est trouble, particulièrement quand les enjeux financiers sont importants. Le rugby professionnel pousse les corps de plus en plus loin et expose ses athlètes à des risques de blessure et des douleurs de plus en plus fréquents et graves. Apprendre à gérer ses douleurs physiques, mais aussi morales, est donc un enjeu primordial et fait désormais partie intégrante de la carrière de joueur de rugby professionnel.

Rugby, muscle, dopage et clenbuterol

Le Clenbutérol est un vieux médicament anabolisant non stéroidien très utilisé chez les bodybuilders il y a une trentaine d’années. C’est un médicament vétérinaire détourné de son utilisation initiale pour que les bovins fassent plus de viande… En une année, une vingtaine de joueurs de rugby néo zélandais ont été pris la main dans le sac pour prise de clenbuterol : tout sauf un hasard.

Les nouvelles substances dopantes en rugby et dans d’autres sports collectifs : pas vu, pas pris ?

De tout temps le dopage a suivi de très près les progrès réalisés dans le domaine médical et pharmaceutique. Ainsi régulièrement, de nouvelles substances ayant des potentialités dopantes ou masquantes viennent augmenter la liste des substances et méthodes interdites. Toutefois, une des particularités du dopage réside dans le fait que l’arrivée de nouvelles substances ne chasse pas l’usage des plus anciennes :  les anabolisants, amphétamines, cocaïne, corticostéroïdes, narcotiques, canabinoïdes, hormones de croissance, testostérone, EPO et autres diurétiques ne sont pas prêt de disparaitre. Mais la quête perpétuelle de performance pousse les dopeurs et les dopés à se tourner vers des substances médicamenteuses non encore commercialisées tout simplement parce quelles ne sont pas encore détectables. Pas vu, pas pris !

L’arimistane la nouvelle star des produits dopants ?

Régulièrement, les instances qui sont chargées de la lutte contre le dopage modifient la liste des produits interdits dans le sport en général et dans le Rugby en particulier. A chaque fois, c’est l’occasion de piéger les sportifs les plus crédules ou les moins informés. Car, à moins de conjuguer les deux qualités de sportif de haut niveau et d’expert pharmacologue, les rugbymen n’ont aucune chance de s’y retrouver. Le dernier scandale en date fait suite à la mise à jour du 1 janvier 2017 et concerne l’higénamine. Il y avait eu avant elle, l’affaire du meldonium. Le prochain scandale pourrait venir de la détection de l’arimistane dans le sang de nos sportifs préférés. Mais, ce n’est pas le seul produit à risque. Donc à moins de ne pas suivre la mode contemporaine et de ne prendre aucun produit, il est préférable d’être bien informé…

Le cocktail cortisone-cocaïne ou dopage du début de semaine dans le Rugby

L’actualité remet encore sur le devant de la scène le dopage dans le monde du rugby. Cette fois-ci, il est question de cocaïne. Encore une fois, certains médias, d’anciens joueurs et des pseudos spécialistes des addictions chimiques n’assènent que des contre vérités à ce sujet. La défense est toute trouvée, les sportifs n’en prennent que pour un usage festif. Alors, condamnons vite les accusés et passons à autre chose. Rétablissons à nouveau quelques vérités scientifiques.

L’higénamine ou norcoclaurine (HIC) nouvelle star des produits dopants en Rugby ?

Certaines équipes de Rugby doivent se sentir plus visées que d’autres par les contrôles antidopage. Il faut dire qu’incriminer les clubs les plus médiatiques est plus profitable pour les médias que sortir des affaires touchant les joueurs amateurs ou faire un débat de fond sur le dopage. Quelle est donc cette nouvelle molécule l’higenamine incriminée et surtout quel est l’intérêt de son utilisation pour des rugbymen ?

Les dangers des compléments alimentaires : surconsommation dure de produit dopants dits doux

Il y a une concordance de plus en plus frappante entre la mode de la médecine anti-âge et la prise de compléments alimentaires. Rien de plus logique puisque dans les deux cas  le but est de dépasser les limites physiologiques. Dans les années 80, les entreprises commercialisant les stéroïdes anabolisants utilisaient les stars du cinéma (Stallone, Schwarzenegger ou Van Damme) pour faire la pub de leurs produits.

Rien n’a changé 40 ans après, sauf que ce sont désormais les joueurs de rugby bodybuildés qui font la promotion de compléments alimentaires. Or, même si ces produits ne sont toujours pas considérés comme illégaux, ils posent plusieurs types de problèmes.