La LNR ne joue pas le jeu de la formation française
A la recherche de l’intérêt sportif perdu du jeu de Rugby II : les armées mexicaines du TOP 14
A la recherche de l’intérêt sportif perdu du jeu de Rugby II : les armées mexicaines du TOP 14
Le rugby universitaire et des publics schools anglaises ou celui des instituteurs et des professeurs de collège du midi de la France a disparu. Pour un jeune aspirant espoir d’un des trentes centres de formation de rugby professionnel, la poursuite de ses études relève d’un véritable parcours du combattant. Damien Criottier, demi d’ouverture du club de rugby de La Seyne peut en témoigner.
L’affluence dans les stades des clubs de rugby professionnels européens ne représente que 18% de leurs recettes ; très loin derrière le sponsoring (43%). Le reste des recettes provient de la vente de marchandises (18%), des reversements de la LNR (droits télé…18% aussi) et de diverses subventions.
Samedi soir, l’UBB reçoit le Racing au Matmut Stadium et n’a pas le droit à l’erreur après sa défaite à domicile contre l’ASM le week end dernier.
Pour expliquer les déboires de l’équipe de France de rugby lors de la dernière coupe du monde ou lors du dernier tournoi des six nations, on cite le plus souvent deux boucs émissaires : le top 14 et la formation des jeunes rugbymen français.
Trop de puissance, pas assez de technique individuelle, trop de joueurs recrutés à l’étranger et pas assez de joueurs français titulaires en top 14, trop d’enjeu et trop de stress pour les clubs du top 14 du fait de l’épée de Damocles que représente la descente de deux clubs en pro d2, pas assez de jeu, pas assez de passes en top 14 sont les refrains qui reviennent le plus souvent.
Concernant la formation des rugbymen, la FFR avait pourtant fait figure de précurseur dans le domaine en imposant dès 2002 aux clubs professionnels la création d’un centre de formation selon un cahier des charges bien précis.