Rugby français, muter ou mourir

Des crises, des récessions, des bouleversements, des guerres, le monde en a connu à la pelle. Il n’y a toutefois aucun précédent historique comparable à la pandémie de coronavirus qui nous touche actuellement. Du jour au lendemain, tout s’est arrêté, l’activité économique est tombée à zéro, sauf pour les secteurs essentiels. Cet arrêt brutal concerne aussi bien évidemment le rugby.
Tout les championnats de rugby étant à l’arrêt pour un temps indéterminé, le tout dans une économie sportive mondialisée, interconnectée comme l’est la nôtre aujourd’hui, les conséquences s’annoncent vertigineuses. 
Il est donc temps pour le monde du rugby de réfléchir au nouveau modèle économique qu’il peut mettre en place.

Fonds d’investissement CVC et rugby : un pas en avant pour la finance, dix pas en arrière pour le rugby

En mettant toujours en avant ses fameuses valeurs, le rugby pensait pouvoir échapper à son rachat par des fonds d’investissement.  
Pourtant, en entre-ouvrant la porte aux fonds d’investissement dans la Premiership anglaise, dans la Ligue celte et dans le tournoi des VI nations, les instances gouvernants le jeu de Rugby sont déjà en train d’élaborer le modèle 4.0 du financement du rugby. 

A la recherche de l’intérêt sportif perdu du jeu de Rugby : 1 la Pro D2

La proportion de clubs obtenant des résultats sportifs correspondant à leur budget varie très peu selon les niveaux de championnats et les poules auxquels ils appartiennent. Les poules 2 et 3 de la fédérale 1 restent indécises, mais du TOP 14 aux autres poules de la fédérale 1, en passant par la PRO D2, les gros budgets se battent entre eux, laissant les autres clubs lutter pour ne pas descendre.

Pour un avenir économique harmonieux du Rugby : lutter contre sa financiarisation

Les démagogues de la financiarisation du jeu de Rugby ressassent que si les clubs sont endettés, c’est bien de leur faute. Il faudrait donc les punir et avec eux pénaliser des villages, des villes et des régions entières. Chemin faisant en ne privilégiant que la richesse, les clubs des grandes métropoles, l’efficacité immédiate, la rentabilité à court terme à tout prix, on nie et on abandonne le patrimoine et l’essence même du jeu de Rugby français.