Le ligandrol, une molécule de la famille des SARMs, nouvel anabolisant à la mode

Dernièrement, l’ancien joueur du Stade français et ex entraineur principal du S U Agen, Mathieu Blin déclarait : « Lorsque l’on parle de dopage, on imagine une organisation machiavélique, collective et scientifique. Et on a raison ». Quel grand média français a repris sa déclaration ? Quelle tempête médiatique et sportive sa déclaration courageuse a-t-elle entrainée ? Aucune. Le seul effet à prévoir, c’est l’habituelle placardisation (confer Laurent Bénézech) des lanceurs d’alertes du monde ovale.

Les nouvelles substances dopantes en rugby et dans d’autres sports collectifs : pas vu, pas pris ?

De tout temps le dopage a suivi de très près les progrès réalisés dans le domaine médical et pharmaceutique. Ainsi régulièrement, de nouvelles substances ayant des potentialités dopantes ou masquantes viennent augmenter la liste des substances et méthodes interdites. Toutefois, une des particularités du dopage réside dans le fait que l’arrivée de nouvelles substances ne chasse pas l’usage des plus anciennes :  les anabolisants, amphétamines, cocaïne, corticostéroïdes, narcotiques, canabinoïdes, hormones de croissance, testostérone, EPO et autres diurétiques ne sont pas prêt de disparaitre. Mais la quête perpétuelle de performance pousse les dopeurs et les dopés à se tourner vers des substances médicamenteuses non encore commercialisées tout simplement parce quelles ne sont pas encore détectables. Pas vu, pas pris !